Je me forme à l’architecture en itinérance, depuis Montpellier à la découverte d’autres villes méditerranéennes : Milan, Porto, Barcelone. Je développe un vif intérêt pour l’urbanisme et une architecture centrée sur la dialectique entre l’homme et son milieu, le plein et le vide, où paysage et soleil déterminent les choix architecturaux.
Ma pratique professionnelle se poursuit dans les Pyrénées-Orientales, un territoire d’une grande richesse paysagère, où l’échelle urbaine et rurale facilitent le dialogue avec les collectivités publiques, les artisans et les particuliers.
Le travail se recentre sur les préoccupations simples et essentielles :
Construire comment et pour qui ?
Comment l’architecture peut-elle s’ancrer dans son milieu et le révéler à la fois ?
Quels sont les mécanismes et les matériaux disponibles pour une construction saine, confortable et respectueuse de son environnement ?
Peu importe l’échelle du projet, je cherche d’abord à établir un dialogue fécond avec les éléments en place – paysage, constructions préexistantes, usages – et le maître d’ouvrage.
L’amenuisement des ressources naturelles, l’appauvrissement des paysages naturels et urbains comme des savoir-faire, la perte du lien entre les hommes nous alertent sur l’urgence de retrouver les fondements du vivre-ensemble et le sens du local, de se réconcilier avec une culture vernaculaire.
Consciente de ces enjeux, je me suis formée aux nouveaux outils de l’aménagement du territoire et de conception des lotissements. Dans ces pratiques émergentes, l’architecte s’inscrit en véritable médiateur pour établir un débat, une collaboration fertile entre les acteurs et les usagers vers un urbanisme de projet de qualité, viable et désirable.